PFAS : de nouvelles études confirment l’étendue de la contamination

10 octobre 2024

Des légumes en Chine, des crabes en mer Adriatique, des poissons sur les cinq continents. De récentes études identifient de nouveaux aliments et leur zone de production à surveiller. Récemment publiée dans l’International Journal of Food Science and Technology, une étude portant sur les crabes bleus de la mer Adriatique a mis en évidence des concentrations élevées de plusieurs substances perfluoroalkylées (PFAS), notamment l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), le sulfonate de perfluorooctane (PFOS) et l’acide perfluorononanoïque (PFNA). L'analyse de 113 crabes a révélé que ces substances se trouvent en plus grande quantité dans le céphalothorax que dans les pinces, avec une prédominance du PFOS, détecté dans la majorité des échantillons. Trois crabes dépassaient les limites maximales autorisées pour certains de ces composés, notamment pour le PFOA et l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS). Bien que l'évaluation des risques pour la consommation humaine ne montre pas de danger immédiat dans les conditions étudiées, ces résultats révèlent la bioaccumulation significative de PFAS dans les chaînes alimentaires marines, en particulier chez les crabes entiers ou traités.

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