L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,2 % en octobre, comparativement à 2,4 % en septembre.
L’essence en forte baisse, moteur principal du ralentissement
La diminution des prix de l’essence constitue le facteur dominant de cette décélération. Les prix ont reculé de 9,4 % d’une année à l’autre en octobre, comparativement à une baisse de 4,1 % en septembre. Si l’on exclut l’essence, l’IPC augmente de 2,6 %, soit un rythme identique à celui observé le mois précédent.
Les prix des aliments en ralentissement, mais toujours plus élevés que l’inflation globale
Les prix des aliments achetés en magasin ont progressé de 3,4 % d’une année à l’autre en octobre, en baisse par rapport à l’augmentation de 4,0 % observée en septembre. Il s’agit toutefois du neuvième mois consécutif où la hausse des prix à l’épicerie dépasse l’inflation générale.
Sur une base mensuelle, les prix à l’épicerie ont diminué de 0,6 %, leur plus forte baisse depuis septembre 2020. Ce recul contribue à alléger légèrement la pression sur le panier d’épicerie, même si plusieurs produits continuent d’afficher des hausses notables.
Des variations notables selon les catégories alimentaires
Ce ralentissement observé s’explique notamment par :
- une hausse modérée des autres préparations alimentaires (+3,2 %), catégorie comprenant surtout des aliments transformés;
- une diminution des prix des légumes frais (-1,4 %).
Ces tendances ont toutefois été partiellement neutralisées par une progression marquée des prix du poulet frais ou surgelé (+6,2 %), bien supérieure à celle enregistrée en septembre (+1,5 %).