Les entreprises agricoles et agroalimentaires génèrent aujourd’hui un volume croissant de données : un actif stratégique encore trop peu exploité. Pourtant, lorsqu’elles sont correctement structurées et analysées par des spécialistes capables de faire le lien entre finance, management et économie, ces données deviennent un vecteur concret d’efficacité et de croissance.
Le défi : structurer ses données techniques
Pour en tirer le meilleur parti, les entreprises doivent d’abord structurer leurs données techniques. Les capteurs intelligents et les logiciels de gestion facilitent la collecte, mais leur simple existence ne suffit pas.
La qualité des données est essentielle : elle conditionne la fiabilité des analyses et l’efficacité des décisions.
Avec de bonnes données et les bons spécialistes, il devient possible de :
- mesurer en temps réel l’efficacité et les inefficacités,
- anticiper les résultats futurs,
- identifier les leviers concrets d’optimisation.
Attention : l’IA seule peut être trompeuse, car elle ne vérifie pas toujours ses sources et peut générer des biais. Un conseiller expérimenté permet de structurer l’analyse et de valider les informations pour éviter les mauvaises décisions.
Un moteur de productivité
L’exploitation intelligente des données se traduit par des gains directs et mesurables :
Pour les producteurs
- réduction des intrants (fertilisants, pesticides, eau)
- amélioration des rendements
- détection précoce des risques phytosanitaires
- optimisation de l’utilisation des équipements
Pour les transformateurs
- meilleure efficacité énergétique,
- réduction des pertes et rebuts,
- optimisation des recettes et procédés,
- planification améliorée des approvisionnements.
Résultat : rentabilité accrue, anticipation renforcée et résilience face à la volatilité climatique et économique.
Valorisation environnementale et commerciale
Les données environnementales (émissions de GES, séquestration de carbone, pratiques durables) ne servent plus uniquement à mesurer la performance : elles deviennent stratégiques. Les détaillants, notamment ceux cotés en Bourse et engagés dans les objectifs SBTi, recherchent des fournisseurs capables de :
- démontrer la performance environnementale,
- assurer une traçabilité fine,
- certifier leurs pratiques,
- répondre aux exigences réglementaires, comme la loi C-59 sur l’écoblanchiment.
Les transformateurs jouent ici un rôle pivot. En structurant et certifiant les données de leurs producteurs, ils deviennent des courtiers d’information environnementale, ouvrant la voie à des primes, des contrats différenciés et des négociations commerciales plus avantageuses.
Une économie de données agricoles émergente
L’IA et les nouvelles plateformes numériques créent une chaîne de valeur fondée sur la transparence et la collaboration. Les transformateurs capables de structurer, certifier et analyser ces données peuvent :
- créer de nouveaux actifs exploitables,
- soutenir leur réseau d’approvisionnement,
- renforcer leurs arguments commerciaux auprès des détaillants.
Mais la réussite dépend de la qualité des données extraites et de l’expertise des spécialistes qui les analysent. Sans cela, même les outils les plus sophistiqués risquent de conduire à de mauvaises décisions.
Chez Demers Beaulne, nous aidons nos clients à transformer leurs données techniques en outils concrets de décision et en levier stratégique de croissance. Car la qualité des données est ce qui fait toute la différence entre risque… et opportunité.