Emploi - Mise à jour sur les postes vacants au Québec

2 novembre 2023

Le Bulletin des postes vacants au Québec suit chaque trimestre l’évolution des postes vacants et de leurs principales caractéristiques, dont le salaire offert. L’information est notamment analysée en fonction des secteurs d’activité économique, des professions et des régions. Des comparaisons sont également établies entre la situation qui prévaut au Québec et celle des autres provinces et de l’ensemble du Canada.

Ci-après sont les faits saillants du second trimestre de 2023 (avril à juin)

Principaux résultats de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) (désaisonnalisés)
• Le nombre de postes vacants continue sa tendance vers le bas au Québec, s’établissant à 195 655 au deuxième trimestre de 2023 (-16 355; -7,7 %). L’ensemble du Canada a enregistré une baisse de 6,6 % et la part représentée par le Québec se maintient à 25 %.
• Le nombre de postes vacants est en baisse de 20,7 % comparativement au deuxième trimestre de 2022, au moment où le nombre de postes vacants (246 795) était tout près du sommet historique du premier trimestre de 2022 (247 905). Le nombre de postes vacants se situe maintenant à un niveau similaire à celui observé au deuxième trimestre de 2021 (187 530).
• La demande de main d’œuvre a reculé pour la première fois depuis la reprise économique de la pandémie pour s’établir à 4 040 640, en baisse de 21 570 par rapport au trimestre précédent (-0,5 %).
• Le Québec présente le deuxième taux de postes vacants le plus élevé au Canada (4,8 %) derrière la Colombie-Britannique (5,1 %). Il faut remonter au premier trimestre de 2021 pour observer un taux sous la barre des 5,0 %. Le taux de postes vacants aux États-Unis (5,8 %) demeure plus élevé.
• Après six trimestres sous la barre du taux névralgique de 1,0 chômeur par poste vacant, le Québec compte une personne en chômage par poste vacant (1,0).
 • Au deuxième trimestre de 2023, le taux de postes vacants a enregistré une baisse dans toutes les régions administratives à l’exception de la région de Laval (4,7 %; +0,1 p.p.) et de l’Outaouais (5,2 %; +0,6 p.p.), alors que le taux dans la région de l’Estrie demeure inchangé (5,9 %).

Pour consulter les détails de l’étude, veuillez cliquer ici 

Note

À propos de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS)

L’EPVS de Statistique Canada, créée en 2015, permet de suivre l’évolution des postes vacants au Québec et au Canada. Des variations importantes à la hausse du nombre de postes vacants et, surtout, de leur durée témoignent généralement d’un marché du travail où la main-d’œuvre disponible se fait plus rare et où les difficultés de recrutement tendent à augmenter.

Les postes vacants reflètent aussi le roulement normal de la main-d’œuvre, plus élevé pour certains types d’emplois qui exigent souvent peu de qualifications. Les données sur les postes vacants sont donc avant tout indicatrices du type de postes disponibles à court terme, mais pas nécessairement des tendances à moyen ou à long terme du marché du travail. Pour cette raison, les caractéristiques des postes vacants, notamment selon la scolarité ou la profession, ne sont pas l’outil le plus approprié pour déterminer les choix de carrière ou l’orientation professionnelle.

Pour suivre ce dossier, vous pouvez consulter la page État d’équilibre du marché du travail – Diagnostics pour 500 professions

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