Bulletin mensuel du marché du travail au Québec – Février 2024

21 mars 2024
par Dimitri Fraeys

En février, l’emploi a augmenté au Québec (+8 800; +0,2 %) et au Canada (+40 700; +0,2 %).

Au Québec, la hausse a touché l’emploi à temps plein (+3 600; +0,1 %) et celui à temps partiel (+5 200; +0,6 %). Cette augmentation amène l’emploi à temps plein à un nouveau sommet historique (3 688 700).

Par rapport à février 2023, l’emploi a augmenté au Québec (+40 300; +0,9 %). La hausse a touché l’emploi à temps plein (+26 500; +0,7 %) et celui à temps partiel (+13 800; +1,7 %).

Le secteur où l’emploi, en nombre, a le plus baissé est : fabrication (-9 700; -1,9 %).

Par rapport au mois dernier, le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage (p.p.) à 4,7 % au Québec. Au Canada, il a aussi augmenté de 0,1 p.p. à 5,8 %. Par rapport à février 2023, il a augmenté de 0,6 p.p. au Québec et de 0,7 p.p. au Canada.

En février, le salaire horaire moyen (donnée non désaisonnalisée) est en hausse (+1,07 $; +3,3 %) par rapport au même mois de l’année précédente et s’établit à 33,45 $.

Ratio chômeurs/postes vacants, octobre 2020 à décembre 2023, Québec, Ontario et Canada
• La situation du marché du travail s'allège depuis le début du cycle de politique monétaire restrictive en mars 2022. Les effets des hausses de taux d’intérêt prennent généralement de 18 à 24 mois pour se transmettre pleinement à l’économie. Ainsi, au Québec, le ratio chômeurs/postes vacants suit une tendance vers le haut depuis le creux de juillet 2022 avec une augmentation plus rapide à partir de mai 2023.

• La hausse du ratio chômeurs/postes vacants au Québec provient de la hausse du nombre de chômeurs combinée à l’importante baisse du nombre de postes vacants. En comparant les données les plus récentes de l’EPVS de décembre 2023 au creux observé en juillet 2022, le nombre de chômeurs a augmenté de 36 800 (+19,6 %) et le nombre de postes vacants a reculé de 109 200 (-44,2 %) au Québec.

• Par ailleurs, l’Ontario et le Canada présentent des évolutions similaires à celle du Québec bien que leurs ratios soient plus élevés. Toutefois, la hausse du nombre de chômeurs entre juillet 2022 et décembre 2023 a été plus importante en Ontario et pour l’ensemble du pays (+26,9 % et +23,8 % respectivement) et le recul du nombre de postes vacants a été plus faible (-38,8 % et -34,6 % respectivement) qu’au Québec.

• Les conséquences de la politique monétaire sont toujours à surveiller pour 2024. Cependant, les prévisionnistes s’attendent à un début des baisses de taux en 2024.

Source: MESS

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