L’industrie des aliments et boissons du Québec est en attente de la décision de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Mme Christine Fréchette, de désigner de nouvelles Zone d’innovation. Le CTAQ a réitéré cette semaine son appui sur la nécessité cruciale d’établir cette Zone d’innovation è St-Hyacinthe.
L’industrie de la transformation agroalimentaire est un moteur économique essentiel pour le Québec. En tant que premier secteur industriel avec des livraisons de 40G$ et premier employeur manufacturier au Québec, elle joue un rôle stratégique non seulement dans notre économie, mais également dans la vitalité de nos régions.
Cependant, notre industrie est également exposée à des défis sans précédent, tels que la productivité, la compétitivité des entreprises et la concurrence accrue sur les marchés internationaux, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et la nécessité d’améliorer continuellement sa productivité face à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée.
Les consommateurs privilégient de plus en plus des produits locaux et sains, et l’industrie doit répondre à cette demande tout en cherchant de nouveaux débouchés. Dans cette optique, la création d’une Zone d’innovation en transformation alimentaire est essentielle pour galvaniser les efforts d’innovation et d’excellence dans notre secteur.
Nous croyons fermement que le site de Saint-Hyacinthe, déjà reconnu pour son écosystème d’affaires et d’innovation, est le cadre idéal pour le développement de cette zone. Ce projet a le potentiel de catalyser l’émergence de projets collaboratifs et d'attirer des investissements substantiels, avec un total prévu de 1,7 G$ en investissements sur cinq ans, dont 461 M$ pour des infrastructures et équipements, 320 M$ pour des projets de recherche et développement, et environ 931 M$ pour soutenir la création et l’expansion d’entreprises.
St-Hyacinthe a déjà obtenu un soutien significatif de plus d’une centaine d’acteurs de l’industrie, tant au Québec qu’à l’échelle internationale pour l’implantation de cette Zone d’innovation, ce qui témoigne de l’engouement et de la mobilisation de notre secteur pour cette initiative. Plus de 70 entreprises privées et institutions se sont engagées à participer activement à la structure de gouvernance de cette zone, en réunissant près de 400 professionnels lors d’un Hackathon sur les enjeux d’innovation.
Il est impératif que le gouvernement soutienne cette initiative stratégique, car elle permettra non seulement de renforcer la compétitivité de l’industrie bioalimentaire québécoise, mais également de la positionner comme l’une des plus innovantes au monde.
Nous vous invitons à faire entendre vos voix et à écrire à la ministre Fréchette en appui à cette importante initiative.
Sylvie