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L'ingestion de sulfites par voie alimentaire peut poser un problème de sécurité pour les grands consommateurs. Des lacunes dans les données disponibles sur la toxicité empêchent la confirmation de l’ampleur de certains effets nocifs sur la santé.

Fin novembre 2022, les experts de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont publié une évaluation actualisée du dioxyde de soufre (E220) et des sulfites (E221-228). Ces molécules sont présentes à l'état naturel dans notre organisme ainsi que dans des aliments tels que les pommes, le riz, les oignons et les choux, ou encore dans des boissons telles que le vin. 

Les sulfites sont aussi ajoutés comme conservateurs et antioxydants aux fruits et légumes secs, produits à base de pommes de terre, à la bière, au vin ou encore aux jus de fruits. Ils peuvent en outre être utilisés pour arrêter la fermentation pendant le processus de vinification.

Pas de dose journalière minimale mais des marges d’exposition

Les données de toxicité disponibles étant insuffisantes pour permettre de dériver une dose journalière admissible (DJA), le calcul des marges d'exposition (ME) a tenu compte des apports alimentaires et de la dose associée aux effets neurotoxiques dans les tests sur les animaux. La DJA constitue le seuil en dessous duquel l'apport quotidien est sans danger. 

La ME est un rapport entre la dose minimale estimée à laquelle un effet nocif est observé et le niveau d'exposition à une substance donnée. Dans le cas des sulfites, un rapport inférieur à 80 pourrait indiquer un problème de sécurité.

Un dépassement potentiellement des apports considérés sûrs 

Les ME calculées étaient inférieures à 80 pour les grands consommateurs dans tous les groupes de population, à l'exception des adolescents. Cela signifie que les apports estimés pour ces consommateurs dépassent potentiellement ce qui serait considéré comme un apport sûr, jusqu'à 12,5 % pour les enfants (3-10 ans) et jusqu'à 60 % pour les adultes.

Le groupe scientifique a trouvé des preuves d'effets nocifs sur le système nerveux central, tels qu'une réponse retardée des cellules nerveuses aux stimuli, un signe précoce de dysfonctionnement du système nerveux.

En raison du manque de connaissances disponibles, les scientifiques ont également réitéré leur recommandation antérieure d'approfondir les recherches sur l'hypersensibilité ou l'intolérance chez certains consommateurs sensibles.

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