Selon l’étude complète de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), le PIB manufacturier du Québec est légèrement inférieur à 15 % du PIB national, mais cette part demeure supérieure à celle des secteurs manufacturiers ontarien et canadien. À l’échelle internationale, le Québec se retrouve donc en milieu de peloton quant au poids économique de son secteur manufacturier.
La productivité du secteur alimentaire
- Malgré un très léger déclin relatif de la productivité du travail dans le secteur de la fabrication des aliments au cours des années 2010, le Québec demeure en milieu de peloton à l’échelle des pays recensés : à environ 94 000 $US de PIB par emploi dans ce secteur en date de 2019, le Québec se situait au pair avec l’Ontario et le Canada, puis devant le Japon (87 000 $US) et loin devant l’Allemagne (66 000 $US).
- Malgré des sommets atteints au milieu des années 2010, les dépenses en R-D dans le secteur québécois de la fabrication des aliments semblent avoir suivi une tendance à la baisse au cours des années 2010, passant de près de 9300 $US par millions $US de PIB en 2010 à moins de 6000 $US en date de 2019. Le Québec se retrouve ainsi, en date de 2019, en queue de peloton à l’échelle internationale, tout juste devant le Canada (4860 $US) et l’Ontario (5530 $US).
- Au Canada, même à 9 % du stock robotique global du secteur manufacturier (contre 22 % au Québec selon nos estimations), l’industrie de la fabrication des aliments possède une densité robotique particulièrement faible en comparaison des autres économies avancées mais aussi, du Québec lui-même.
À environ 17 robots/10 000 employés en date de 2019, le secteur canadien de la fabrication des aliments est de loin le moins robotisé parmi les pays recensés. Selon nos calculs, la densité robotique du secteur alimentaire québécois, à 105/10,000, surpasse largement celle du Canada et plus ou moins largement celle des autres pays recensés, à l’exception notable de l’Italie.
- L’avance, en termes de maturité technologique à l’échelle canadienne, de l’industrie québécoise de la fabrication des aliments semble d’ailleurs être confirmée par les données sur l’utilisation d’autres technologies 3.0. et 4.0. À quelques exceptions près, les entreprises de l’industrie alimentaire québécoise sont (parfois largement) plus nombreuses, relativement parlant, que les entreprises ontariennes ou canadiennes à avoir passé le pas.
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