Le 11 février 2022, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a confirmé la présence de l'influenza aviaire hautement pathogène du sous-type H5N1 dans une exploitation agricole mixte de l'ouest de la Nouvelle-Écosse, qui produit de la volaille et d'autres produits pour vente locale.
Cela fait suite à plusieurs détections confirmées de la même souche d'influenza aviaire à Terre-Neuve-et-Labrador et, plus récemment, chez des oiseaux sauvages, dans un troupeau de basse-cour et dans un élevage commercial de la Nouvelle-Écosse.
Afin d'endiguer la propagation possible de la maladie, l'ACIA a imposé des restrictions aux mouvements et recommande aux autres exploitations agricoles dans la zone de resserrer les mesures de biosécurité.
Au moment de rédiger ces lignes, certains pays avaient appliqué des mesures temporaires de restriction à l'importation, mesures qui ont des répercussions variables sur les produits de volaille et sur les régions au Canada, essentiellement limitées à l'exportation de certains produits de volaille provenant de la Nouvelle-Écosse. Ceci est une pratique normale de prévention lorsque surviennent des détections de ce genre.
Des cas similaires ont été détectés aux États-Unis. Après le troupeau de dindon commercial dans l’Indiana le 8 février, il y a eu un cas dans un troupeau de volailles mixtes de basse-cour en Virginie le 12 février et le même jour, dans un troupeau commercial de poulets à griller au Kentucky. Le nombre de détections chez les oiseaux sauvages s’élève maintenant à 139 depuis le début janvier.
Les producteurs touchés et les associations sectorielles ainsi que les ministères fédéral et provinciaux collaborent à l'enquête en cours. L'objectif commun est de protéger la santé humaine, de protéger la santé des troupeaux canadiens et, ce faisant, de maintenir l'accès aux marchés.
L’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (ÉQCMA) propose des protocoles de biosécurité en cas d’urgence ici
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