Le système bioalimentaire mondial a d’importants impacts environnementaux, entre autres sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), l’usage des terres et les réserves en eau. Or, près du quart des émissions de GES du système bioalimentaire sont issues d’aliments perdus ou gaspillés. Les stratégies de prévention telles que la réduction à la source et le réemploi peuvent servir à prévenir et atténuer ces impacts négatifs.
Une enveloppe de 3,64 M$ est proposée afin de soutenir des initiatives visant à prévenir ou réduire les pertes et le gaspillage d’aliments, afin que ceux-ci soient prioritairement consommés par des humains.
Voilà ce que nous souhaitons encourager avec cet appel de propositions.
L’appel de propositions a pour objectif principal de prévenir ou de réduire le gaspillage d’aliments afin de maintenir ces aliments dans les circuits pour l’alimentation humaine. Les projets soutenus devront concerner des matières principalement générées au Québec et viser au moins une des deux approches suivantes de prévention du gaspillage alimentaire :
a- Réduction à la source : Initiatives pour réduire les quantités générées de surplus, pertes ou gaspillage alimentaires d’aliments initialement destinés à l’alimentation humaine, à toute étape du système bioalimentaire
b- Réemploi : Initiatives visant à ce que les surplus, les pertes, le gaspillage ou les résidus alimentaires générés soient maintenus dans les circuits pour l’alimentation humaine directement (ex. : dons) ou suivant une étape de transformation (ex. : déshydratation, broyage)
En plus de répondre à l’objectif principal, les projets doivent impérativement pouvoir mesurer une quantité d’aliments dont le gaspillage a été évité ou une quantité d’aliments qui a été rendue disponible pour l’alimentation humaine alors qu’elle en aurait autrement été détournée, dégradée, perdue ou jetée.
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